Delhi, ou New Delhi si tu préfères, est la capitale de l’Inde. La particularité de cette ville est qu’elle possède deux faces. Le New Delhi, là où se trouve, les magasins, les boîtes de nuit, les quartiers commerciaux, les hôtels, fin bref, tout ce qu’une ville devrait posséder. Et ensuite tu as le Old Delhi, ici tu trouveras le Souk, les petits marchés typiques, mais surtout de la pauvreté et la misère. Nous avons passé du temps dans les deux côtés. C’est une ville qui est totalement engloutie sous la pollution, la nuit on dirait qu’il y a du brouillard quand on regarde les lampadaires, mais non, c’est la pollution.
Quand tu dois acheter un truc dans une petite boutique ou dans un souk. MARCHANDE ! C’est un jeu, il faut marchander.
Nous avions eu le malheur/chance d’être confrontés à la pauvreté et à la misère en Inde, il faut avoir le cœur accroché. Nous voulions visiter un souk, Paharganh, les marchés aux puces. Nous prenons notre Uber, et il nous dépose en face d’une rue qui ressemble effectivement à une rue marchande. Nous sortons du véhicule et on s’enfonce dans cette rue. Plus nous avançons, plus nous nous sentons observés. Nous zigzaguons dans ces ruelles, nous nous enfonçons dans Old Delhi. On a vite compris que ça n’était pas un endroit pour les touristes, c’était un marché indien pour les Indiens. Une vision chaotique. Des animaux gisant sur le sol, les commerces vendaient des services de réparations, mais avec peu de moyens, par exemple un marteau et un bout de métal, et ça réparent les chaussures, les moteurs, les téléphones. Et toi tu passes, à côté avec tes belles chaussures et tes beaux vêtements.
Je n’ai pas pris de photo ni de vidéo de ces endroits par respect. Et le plus marquant, c’est qu’ils n’ont pas l’air tristes ou mal heureux. Ils sont nés avec rien et ne vivent avec rien. Certains avaient le sourire. Et toi tu te plains d’avoir 4 nuggets à la place de 5 au Mc Donald. Cette vision je ne la souhaite à personne, mais, pour ma part, cela m’a fait réfléchir et relativiser.
Et du coup, pour revenir au souk, il était une rue en dessous, nous sommes passés devant en rentrant à l’hôtel 🙂
Nous sommes tombés sur un Uber hors pair, il s’appelait Ganesh donc pour te dire, qu’au niveau confiance, au max. Donc on demande à Ganesh de nous emmener à Agra. Nous avons calculé un prix, il l’a accepté donc pour l’instant rien à dire. Le deal était de lui donner la moitié à l’aller, et l’autre moitié au retour. Une fois arrivée à Agra, il nous fit une scène, car nous ne voulions pas lui donner la somme totale, il voulait qu’on laisse nos affaires dans sa voiture histoire que ceux-ci ne nous encombrent pas durant notre trajet au Taj Mahal, le truc qui pue l’embrouille. On s’est pris le bec avec. On lui a donné la somme totale, mais en contrepartie, en catimini, nous lui avons piqué le ticket de parking pour éviter qui se fait la malle.
Durant le trajet, il nous dit : ne faites confiance à personne ici. Quelle belle ironie
Une fois de retour, il nous attendait, un peu tendu, mais ça été. Sur le retour, il a failli s’endormir sur l’autoroute.
Moral : en Inde, ne faire confiance à personne
Night Life
Alors le contraste est intéressant, d’un côté c’est la misère à son paroxysme, rue sans lumière, maison détruite, bref tu vois le tableau. Et de l’autre, dans les boîtes de nuit voire bar, habillé chic, chaussure Versace et tout le bazar. On s’y amuse bien, mais ce sont des personnes de la haute qui y sont, ou du moins ce qu’ils en dégagent.
Nous sommes allés au Kitty Su Club, nous avions une bouteille, et direct, table VIP.
Bon après, il n’y avait pas grand monde et la musique était bien, mais il y a mieux
À New Delhi, nous avons visité :
La porte de l’Inde
Elle a été construite par les Français pour commémorer les soldats indiens dont ceux de l’Armée des Indes britanniques morts durant la Première Guerre mondiale et la troisième guerre anglo-afghane en 1919. Les noms des soldats morts durant ces guerres sont gravés sur les murs. Depuis 1971, il y brûle l’Amar Jawan Jyoti, la flamme du soldat éternel.
La tombe d’Humâyûn
La tombe de Humayun est un complexe d’architecture moghole à Delhi et abrite la tombe de l’empereur Humayun ainsi que de 150 membres de la famille royale. Outre la sépulture de Humayun, on trouve dans le bâtiment principal les tombes de ses femmes ainsi que son arrière-arrière-petit-fils. Les empereurs moghols Jahandar Shah, Farrukhsiyâr, Rafi-ud-Darajat, Rafi-ud-Daulat et Âlamgir II y sont également enterrés. Première tombe-jardin du sous-continent indien, c’est le premier édifice de cette taille à être construit en grès rouge. Son jardin de style perse est alors inédit en Inde et marque les progrès de l’art moghol, qui atteindra son apogée avec un autre mausolée : le Taj Mahal.
Je te conseille d’aller le visiter dès que le soleil commence à se coucher, les couleurs sont juste magnifiques, amateurs de photo, c’est un régal.
Le temple de lotus
Il est considéré comme le « Temple mère » d’Asie du Sud. C’est un monument qui se veut ouvert à toutes les croyances. La fleur de lotus est un symbole de pureté indissociablement liée à l’esprit religieux en Inde, ce temple a été construit en 1980. Une fois à l’intérieur, tu dois généralement ne pas faire de bruit, écouter le silence.
Temple Akshardham
L’Akshardham est un complexe de temple hindou bâti pour rendre hommage à Swaminarayan, fondateur du courant moderne hindou Swaminarayan Sampraday. Le complexe expose des millénaires de culture, de spiritualité et d’architecture traditionnelle indienne et hindoue. C’est un temple juste magnifique, je te le conseille avant tout. Sculpture par millier, le détail de celles-ci. Incroyable. Dans ce temple, pas de cigarette, pas de feu et surtout pas de téléphone ainsi que d’appareil photo. Les seuls souvenirs que tu pourras amener de cet endroit seront dans ta tête.
La grande mosquée (Jama Masjid)
La Jama Masjid dite aussi grande mosquée de Shahjahânabâd est la plus grande de l’Inde, elle peut accueillir 25 000 personnes, elle est revêtue de grès rouge. Utilisant le plan moghol elle se compose d’une grande cour pavée et surhaussée sur laquelle donnent trois hautes portes, une sur chaque côté. Pour y rentrer, il faut être musulman, si tu ne l’es pas, tu aurais que droit à la porte d’entrée.
Temple Laxminarayan
Appelé Birla Mandir, ce temple fut édifié à la demande des Birla, célèbre famille d’industriels originaires du Shekhawati dans le Rajasthan. Le Mahatma Gandhi (ami de la famille) accepta d’inaugurer ce grand sanctuaire rouge et blanc à la condition que toutes les castes soient autorisées à y pénétrer et qu’il ne soit pas ouvert aux seuls hindous. Sa volonté fut exaucée : à l’entrée figure une plaque souhaitant la bienvenue à toutes les classes sociales et l’ensemble des religions, incluant ceux que Gandhi nommait les Harijans (Enfants de Dieu), autrement dit les Intouchables. On ne peut pas prendre de photo à l’intérieur du temple.
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