Histoire
La piscine a été construite vers 1970. Les voyageurs et les habitants se précipitaient dans les eaux cristallines de la baignade de Piscinas de Castellnou. Il y avait des activités à faire, notamment des trampolines olympiques, un minigolf, 2 grandes piscines. Il y avait des douches, des vestiaires, des salles de bains et une cafétéria.
Des rumeurs firent commencer les visiteurs des piscines de Castellnou à chercher d’autres lieux de loisirs. Les rumeurs disaient que les piscines n’étaient pas sûres. Ces théories ont été confirmées par la mort présumée de trois jeunes (deux en 1971 et un en 1981) qui ont sauté du haut du trampoline et ont perdu la vie. Le bouche-à-oreille a entraîné le déclin des bassins de Castellnou. Elle ferma en 1981
Aujourd’hui, la piscine est un terrain de jeu abandonné pour les voyageurs et les fans d’urbex. La piscine et souvent utilisée pour des rituels sataniques. On y trouve des carcasses d’animaux et plein d’autres trucs du genre. Les enquêteurs paranormaux fréquentent également la région et beaucoup ressentent la présence d’entités. Un plaisir quoi…
Mon expérience
Alors assez difficile à trouver sur une map, et la population de Barcelone n’a pas trop l’air au courant de l’existence de cette piscine. Malgré les photos, personne ne réussit à m’indiquer le lieu. Jusqu’à ce que, miracle, la réceptionniste de notre hôtel arrive à nous sortir les coordonnées GPS de la piscine.
On organisa pour le lendemain l’excursion. Bien évidemment le taxi n’avait aucune idée de quoi on parlait et allait nous déposer à une piscine sur la zone de Rùbi. Avec un espagnol très approximatif et un anglais non compris, nous arrivâmes à destination après 30 min et 50 euros plus tard. Il prit mon numéro pour le retour, car la zone est vraiment morte et aucun taxi ne passe par là.
Je te conseille de prendre le numéro du taxi qui t’y emmène.
Et là, l’aventure commence, on arrive face à la piscine, une grande muraille l’entoure, et donc impossible de rentrer par une porte cassée ou un passage prévu à cet effet.
Mon pote Bon, on a fait quand même 30 min pour venir à cette piscine, on ne peut pas repartir comme des merdes (texto)
Moi Je suis d’accord, mais moi je ne monte pas sur ce mur, car vu la structure de la piscine, si je saute de l’autre côté et arrive sur le toit des vestiaires, avec mon poids plume de 120 kg , je t’avoue que je ne suis pas trop confiant.
Mon pote Je suis sûr qu’il y a moyen d’y rentrer.
Eh oui, il y avait bien un moyen, car il y avait de jeunes tagueurs qui s’en donnaient à cœur joie dans le grand bassin. Sur la partie droite de la piscine se trouve un portail facilement escaladable, mais intelligent comme nous sommes, nous y sommes allés en shlaps (claquette, flip-flop). Donc difficile d’imaginer l’escalader et atterrir. Après 15 min, on se lance, et je passe le premier. Le passage c’est bien passé, puis ce fut son tour, et heureusement qu’il y avait un seau à proximité qui lui servit de courte -échelle.
Mets des chaussures
Nous y voilà, de l’autre côté, magnifique, comme je l’imaginais. Facilement explorable, si ce n’est dans la salle des machines, à proximité du grand bassin en dessous des gradins. Des trous donnant un accès express à l’étage du dessous sont bien dispersés donc, fait attention ou tu mets les pieds. En marchant près des hautes herbes nous nous sommes fait piquer par je ne sais quoi, j’avais les jambes prises de démangeaison et un léger tournis, pi avec la chaleur qui tapait, pas au top donc A ÉVITER
En soi la piscine n’est pas dangereuse pour l’exploration à part la zone des machines.
Bon c’est bien joli, mais maintenant il faut en ressortir, on se dirigea vers ce fameux grillage, mon pote arrive à sortir, difficilement, mais sûrement, et là, CLIFFHANGER ! Une voiture de police nous passe devant. Mon pote fait mine de rien quand ça se voyait à des kilomètres qu’il en sortait de cette piscine, moi de l’autre côté, avec un débardeur de couleur vive tentant de sortir de là, agrippé au grillage. Je ne bougeais plus, comme si cela me servirait à me rendre totalement invisible à leurs yeux.
Le gros ON S’EN BRANLE de leur part, la voiture ne s’est même pas arrêtée et a poursuivi sa route.
Un scénario totalement improbable. Donc nous voilà les deux, dehors, attendant notre taxi. Nous avions trouvé un petit bar qui nous servit le coca le plus rafraîchissant du monde.