L’édifice a été construit en 1912-1914 à la vallée de Joux. A l’origine d’une technique renouvelée du béton armé, cet édifice présentait pour l’époque une architecture révolutionnaire. Il s’agit de l’une des premières habitations en béton armé de notre pays. Le bâtiment est reconverti dans les années 1990 en centre pour requérants d’asile, avant d’être à nouveau désaffecté. Le bâtiment est inscrit comme bien culturel suisse d’importance nationale.
Enfin !! Après ce confinement, ma premiere vraie sortie était une petite séance Urbex ! Que demande le peuple.
Un matin en regardant par grand hasard mes stories WhatsApp, car oui cela existe. Je tombe sur celle d’une amie qui nous montre un vieux manoir. Bien évidemment je me suis rué sur le son téléphone pour lui demander plus de détail. Elle m’a dit que tout était fermé, mais si je voulais y rentrer il fallait que je passe par la fenêtre à l’aider d’une échelle.
Ce qui suit est assez simple à imaginer. Dans le calme le plus absolu…
J’AI TROUVÉ UN MANOIR POUR UN URBEX ON Y VA CET APRÈS-MIDI !!! ET C’EST UN ORDRE.
J’ai gentiment mobilisé une petite team pour m’accompagner pour une petite séance Urbex un dimanche après-midi.
Nous voilà en route pour la dans les hauts, une fois arrivé sur place, soit vous trouvé le petit parking qui mène au manoir ou faites comme nous, et parqué vous dans la rue en dessous et monté la piste de randonné pour accéder à ce parking.
Effectivement, tout le bâtiment est bien fermé. Donc nous prenons notre courage à deux mains et nous tentons de rentrer avec l’échelle par cette fenêtre en espérant que celle-ci ne soit pas fermée de l’intérieur. Je me lance et miracle c’était bien ouvert. Premier entré et que vous mon étonnement quand je tombe face à ce hall au mur peint, cette cheminée et ce piano à queue en piteux état. Je crois que j’ai un micro malais et j’ai vite repris mes esprits. Je me suis pressé de le dire au reste de l’équipe.
Malheureusement, sur les 5 soldats prêts à monter, que trois ont réussi cet exploit, les deux autres sont restés au sol par vertige. Vous resterez toujours dans nos cœurs.
Derrière chaque porte se cachaient de nombreux trésors :
- Petit salon aménagé
- Canapé sur le balcon
- Lit superposé sans matelas
- Four seul dans une pièce
- Escalier en colimaçon
- Belle réception splendide
- De vieux journaux datant de 1989 et 1930
Et la cerise sur le gâteau, une vie imprenable sur le lac. Les requérants d’asile ne devaient vraiment pas s’embêter avec une vue comme ça.
Autant dire que l’on s’est, mais bien amusé. On est reparti avec des étoiles dans les yeux pour certains, la gorge enfumée pour d’autres.
Petite galerie :
